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Les noyautes molles
15 octobre 2007

Le flair pourri de la noyaute ou Comment j'ai flashé sans le savoir sur Al Bundy (par Fadette)

Suite et fin (enfin, j'espère) de ma situation à risques professionello-sexuelle ou sexo-professionnelle comme vous préférez...
J'avais suivi les conseils de toute une chacune qui était de désérotiser la relation naissante et de lui substituer une relation de franche camaraderie (non, on ne pouffe pas!) : en gros, garder le beurre ( = ma satisfaction narcissique) et l'argent du beurre (= la sérénité au travail et dans mon couple) mais en renonçant au cul du crémier (là, pas besoin de vous donner le comparé de la métaphore laitière, je pense...) Solution la plus sage, puisqu'à bien y réfléchir, choisir le cul du crémier reviendrait à renoncer au beurre et à l'argent du beurre (si, si, je sais de quoi je parle!)
Illico presto donc, je troque mes regards charbonneux contre des sourires amicaux, mais...force est de constater que le crémier n'a pas semblé très réceptif à mes risettes de pote (et non pas mes rillettes de porc! la déprime chez moi se traduit comme vous le constatez par l'abus de piteux calembours). Enfin, revenons à mes risettes : manquaient-elles de conviction (les fameuses Risettes tu Mens !) ou bien le ver était-il déjà dans la pomme ? Sûrement un peu des deux... Pire : il a peut-être pris cela pour des tentatives d'approche sexuelle !  En tout cas, il a complétement esquivé deux-trois occasions de rapprochement qui se sont présentées, tout en continuant à me mater... Grosse incompréhension de ma part : tenait-il à faire marche arrière (pour je ne sais quelle raison heurtant mon égo fragile ) ou perdait-il ses moyens devant la sublimité de la Borgne du lieu ?
Voilà-t-y-pas que s'éloignaient inexorablement le cul du crémier ET le beurre, me laissant pour seul bien l'argent du beurre, c'est-à-dire ma sérénité, bien certes non négligeable mais qui n'apparaît vraiment précieux que lorsqu'on le perd, exactement comme la bonne santé...
C'est dans ces conditions que la dépression fondit sur moi comme un loup sur un Chaperon Rouge.
Mais un jour, au détour d'une conversation plus ou moins épiée, je fis une découverte pour le moins abracadabrantesque : le crémier était marié, père d'une petite fille et il avait remis le couvercle sur sa crémière qui attendait pour la mi-octobre le fiston!

   

albundy

Si ça, c'est pas du typique noyaute molle, le flair qui t'amène toujours dans les plans foireux, hein!
Bon, effet douche glacée garanti, ça m'a bien refroidie... mais le ver est déjà dans la pomme...

Fadette

PS : la cigogne est passée ce week-end, toute la ptite famille crémiers se porte bien!




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